Syndrome des Ovaires PolyKystiques (ou Ovaires PolyKystiques)
Il s’agit d’un déséquilibre hormonal d’origine ovarienne principalement. Le cycle menstruel est déréglé et généralement plus long (pouvant aller jusqu’à 40 jours). Il peut être accompagné de saignements abondants et la taille des ovaires peut augmenter avec la formation de divers petits kystes.
Certaines femmes n’auront parfois pas de règles.
Le cycle menstruel comme présenté sur Ameli.fr :
« Il est composé de 2 phases séparées par l’ovulation :
- La phase folliculaire prépare à l’ovulation. Dans un cycle normal de 28 jours, elle débute après les règles et dure environ 10 jours. Au cours de cette phase , l’hormone folliculo-stimulante (FSH), fabriquée par l’hypophyse, stimule les follicules ovariens pour qu’ils produisent un ovule mature. Elle favorise également la sécrétion par les follicules, des oestrogènes qui agissent sur l’épaississement de la muqueuse utérine et la consistance de la glaire cervicale.
- L’ovulation dure 24 à 48 heures. Elle est provoquée par une augmentation soudaine et importante du taux d’hormone lutéinisante (LH), sous l’action des oestrogènes, entraînant la rupture du follicule et la libération de l’ovule mature qui se déplace dans les trompes utérines (trompes de Fallope) jusqu’à l’utérus.
- La phase lutéale est la période située entre l’ovulation et l’apparition des règles et peut aller de 12 à 14 jours. Après l’ovulation, le follicule transformé en corps jaune produit de la progestérone qui contribue à renforcer la muqueuse utérine en vue de la nidation.
En cas de SOPK, le taux de LH est anormalement élevé dans la majorité des cas. Mais il n’augmente pas en milieu du cycle alors que c’est ce phénomène qui déclenche l’ovulation. »
Les symptômes du SOPK peuvent apparaître à l’adolescence ou bien plus tard, ils sont variables d’une femme à l’autre et d’intensité inégale également.
Le SOPK peut générer certains troubles tels que de l’acné persistante, une hyperpilosité, la perte de cheveux, une prise de poids ou de l’hypertension par exemple.
Il est une des causes courantes d’infertilité ou d’hypofertilité car l’infertilité n’est pas systématique.
50% des femmes atteintes d’OPK et n’ayant pas encore d’enfant ont une infertilité primaire et 25% pour les femmes ayant déjà eu au moins un enfant.
Cette pathologie touche entre 5% et 10% des femmes en âge de procréer.
En cas d’interrogation, il faut vous rapprocher de votre gynécologue qui saura vous informer ou au besoin poser un diagnostic.
Afin de confirmer un diagnostic, vous devrez réaliser un bilan sanguin et hormonal et dans certains cas, une échographie abdominopelvienne.
Devenir maman avec un SOPK, ce n’est pas impossible !
Toutefois, votre grossesse pourrait présenter certains risques. En effet, les risques d’un accouchement prématuré, de diabète gestationnel et/ou de pré-éclampsie seront plus importants. Il sera donc essentiel d’apporter une attention particulière à votre suivi de grossesse.
N’hésitez pas à vous rapprocher de @association_espopk (1ère association française et européenne de lutte contre le SOPK), vous y trouverez de l’information et des témoignages.
Ma petite pensée :
La périnatalité commence par la préconception, soyez à l’écoute de votre corps et prenez soin de vous.
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