L’Hystérosalpingographie

par | Sep 1, 2022 | Soutien préconception | 0 commentaires

Et si l’hystérosalpingographie pouvait réduire le recours à la Fécondation In Vitro (FIV) ?

L’hystérosalpingographie est une technique médicale utilisée depuis près d’un siècle. Lors d’un bilan de fertilité, il permet d’explorer l’utérus mais également les trompes de Fallope via un examen radiographique complété d’un produit de contraste iodé.

Des chercheurs australiens et néerlandais ont mené une étude dirigée par le Professeur BEN MOL du Robinson Research Institute de l’université d’Adélaïde.

Le but de cette étude était de comparer les effets du produit de contraste iodé à base d’huile ou à base d’eau.

Depuis 1917, année où l’hystérosalpingographie a été mise en place, le taux de grossesses chez les femmes infertiles augmente après avoir pratiqué cette technique.

Le Pr BEN MOL s’est demandé si le type de produit de contraste (à l’huile ou à l’eau) pouvait influencer ce taux de grossesses.

Avec son équipe, ils ont alors comparé les taux de grossesses sur 1119 femmes ayant pratiqué cet examen.

Le résultat de cette étude :

  • 39,1% des femmes infertiles du groupe « huile »
  • Et 29,1% du groupe « eau »

Sont tombées enceinte dans les 6 mois suivant l’hystérosalpingographie.

Le taux de grossesses est donc significativement supérieur dans le groupe « huile ».

Le produit utilisé à base d’huile était du Lipiodol Ultra-fluid. Précisons que l’équipe de chercheurs n’a pas reçu d’aide financière de la société qui commercialise le Lipiodol.

Le Pr BEN MOL souligne l’importance de cette découverte qui pourrait permettre à certaines femmes d’éviter une FIV même si cette procédure n’est pas encore largement pratiquée.

La FIV étant pourtant une technique plus coûteuse et pouvant être difficile émotionnellement pour la femme et le couple.

 

Ma petite pensée :

Pourquoi ne pas aborder le sujet avec votre médecin ? ça pourrait être intéressant d’avoir son avis.

Les résultats complets de cette étude sont publiés sur le site du New England Journal of Médecine.

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *