Mardi 29 Juin 2021, l’Assemblée nationale a adopté le projet de loi…
Mardi 29 Juin 2021, l’Assemblée nationale a adopté le projet de loi permettant la PMA pour toutes.
Après bien des aléas durant deux années et 500 heures de débats au Parlement, la loi est validée par 326 voix contre 115 et 42 abstentions.
Comme rapporté par Coralie Dubost (députée LREM), « une grande réforme, à la fois pour le droit des femmes et celui des familles » quant à Gabriel Attal (porte-parole du gouvernement), il déclare « Je suis né d’une PMA. Il n’y a rien d’exceptionnel : c’est le cas d’un enfant sur 30 dans notre pays. (…) Ma conviction, c’est que ce droit nouveau, qui n’enlève rien à personne, ne produira qu’une chose : de l’amour. Personne ne s’engage dans un parcours de PMA sans aimer profondément un enfant avant même que celui-ci ne naisse. »
Un couple de femmes ou une femme célibataire pourra donc , normalement à compter de la rentrée de septembre, avoir recours à la procréation médicalement assistée.
Jusqu’ici la PMA, en France, n’était possible que pour des raisons thérapeutiques. Elle concernait les couples hétérosexuels présentant des problèmes d’infertilité ou permettait d’éviter la transmission de maladie grave.
Le projet de loi bioéthique, en plus d’élargir l’accès à la pratique de la PMA, permet à un couple de femmes d’avoir les mêmes droits qu’un couple hétérosexuel.
Les futures mères pourront désormais, préalablement, donner leur consentement chez le notaire afin de reconnaître conjointement l’enfant. Le statut juridique du deuxième parent qui n’a pas porté l’enfant sera ainsi clarifié.
Le sujet est important et complexe, certains points restent sujets à polémiques ou discussions : Pourquoi la loi ne concerne pas les personnes transgenres ? Pourquoi une reconnaissance en tant que deuxième parent (et non adoptant) pour la femme n’ayant pas porté l’enfant puisqu’il n’y pas de filiation génétique ? (…)
Soulignons, également, que les femmes qui ont un désir d’enfant si puissant, n’auront plus besoin d’être hors-la-loi en allant en Espagne. Une « pratique » qui devenait courante avec tous les travers qui en découlaient (le suivi médical post-accouchement, le coût financier, le flou juridique sur la filiation…)
Ma petite pensée :
On ne pourra jamais mettre tout le monde d’accord et le temps permettra sûrement d’améliorer encore les choses. En attendant, si on concentrait notre attention sur l’Amour ?
L’amour du ou des parents pour le bien et l’avenir de nos enfants, n’est-ce pas le plus important ?
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